Etude GAPS
La deuxième phase de l’étude GAPS (Global Allergy Patient and Psychological Survey) est lancée. Vous pouvez retrouver les premiers résultats à la fin de cette actu.
Cette étude internationale, menée par le Pr Rebecca Knibb et une équipe de chercheurs européens, nord-américains et canadiens, vise à approfondir la compréhension de l’impact des allergies alimentaires sur le quotidien des personnes concernées.
Un nouveau questionnaire en ligne est disponible, destiné :
- aux adultes souffrant d’allergies alimentaires diagnostiquées ;
- aux parents ou aidants d’enfants allergiques âgés de 0 à 17 ans.
L’objectif : recueillir des informations sur les difficultés rencontrées, le vécu émotionnel et les besoins en accompagnement (par exemple psychologique), afin d’améliorer les dispositifs d’aide existants.
La participation au questionnaire prend environ 20 minutes.
Étude pour Adultes avec des allergies alimentaires : https://astonpsychology.eu.qualtrics.com/jfe/form/SV_3Q1p8ThuOKy5w0u?Q_CHL=qr
Étude pour Parents d’enfants avec des allergies alimentaires : https://astonpsychology.eu.qualtrics.com/jfe/form/SV_3QWUAYIQctxkSnI?Q_CHL=qr
Chaque témoignage compte pour mieux cerner les besoins des patients et de leurs proches. Merci pour votre contribution !
Résumé des Résultats de la phase 1 de l’étude GAPS :
(Présentés lors du Food Allergy and Anaphylaxis Meeting en novembre 2024)
La détresse liée à l'Allergie Alimentaire semble très répandue chez les adultes, les enfants et les soignants.
Toutefois, cette charge psychosociale peut être sous-estimée et largement méconnue en raison d'un manque de dépistage clinique et de mise en relation avec des professionnels de la santé mentale ayant reçu une formation appropriée. Les cliniciens doivent être conscients que la détresse liée à l'Allergie Alimentaire ne se limite pas aux enfants ou aux adolescents et à leurs soignants et sont encouragés à interroger leurs patients adultes sur leurs inquiétudes afin qu'un soutien ciblé ou une orientation puissent être mis en place si possible. Un dépistage systématique de la détresse psychologique chez les patients de tout âge et les soignants serait optimal, en particulier pour les angoisses liées à une réaction allergique, à l'utilisation d'un auto-injecteur d’adrénaline ou à une provocation alimentaire par voie orale (TPO). Les adultes ont également fait part de leur tristesse à l'égard de l'Allergie Alimentaire et il conviendrait donc d'évaluer les cas déprime ou de dépression. L'impact sur d'autres domaines de la vie adulte devrait également faire partie d'une consultation clinique, en particulier les inquiétudes concernant les brimades, qui ne sont peut-être pas systématiquement abordées. Des mesures psychosociales validées de l'anxiété, de la dépression et de la qualité de vie pourraient être utilisées et devraient être spécifiques à l'Allergie Alimentaire dans la mesure du possible ; l'information et l'éducation dispensées au moment le plus approprié, en fonction de l'âge, pourraient contribuer à réduire l'anxiété.
Les patients ou les aidants qui signalent des niveaux élevés de détresse psychologique doivent être orientés vers un professionnel de la santé mentale ou mis en contact avec lui, le cas échéant, et vers des ressources ou des sources de soutien en matière de santé mentale, telles que l'association de patients concernée. En raison des obstacles au soutien identifiés par cette étude, un soutien psychologique accessible, gratuit ou à faible coût est nécessaire. Une analyse plus approfondie des données actuelles est prévue afin d'explorer les différences de détresse autres que le pays de résidence, sur la base des caractéristiques cliniques de l'allergie dans nos groupes de participants. La prochaine phase de l'étude GAPS consiste à développer une intervention en ligne, guidée par nos résultats, afin d'offrir un soutien psychologique aux adultes et aux soignants.
Concernant la France, 111 adultes ont répondu au questionnaire, dont :
* 48 (44,9 %) ont signalé une détresse liée à une allergie alimentaire ;
* 30 (27,8 %) ont été dépistés pour une détresse liée à une allergie alimentaire ;
* 21 (19,1 %) ont consulté un professionnel de la santé mentale pour une détresse liée à une allergie alimentaire ;
* 8 (7,3 %) ont reçu un diagnostic de trouble mental lié à une allergie alimentaire.
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